Binance fait face à une demande de 4 milliards de dollars de la part du DOJ, la direction est sous pression – Bloomberg
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Selon un rapport de Bloomberg, le ministère américain de la Justice réclamerait plus de 4 milliards de dollars à la bourse de crypto-monnaies Binance Holdings Ltd. dans le cadre d’un règlement d’une affaire criminelle impliquant des allégations de blanchiment de fonds provenant de ransomwares, de fraude bancaire et de violations de sanctions. Le fondateur de Binance, Changpeng Zhao, plus connu sous le nom de “CZ”, pourrait être inculpé dans le cadre de l’enquête. Cette évolution intervient alors que le secteur des crypto-monnaies fait l’objet d’une surveillance accrue à la suite d’incidents de fraude et d’évasion réglementaire très médiatisés.
Les enquêtes du ministère de la justice portent sur des allégations selon lesquelles Binance se serait soustrait aux sanctions contre l’Iran et la Russie et aurait entretenu des liens financiers avec le Hamas. Ces enquêtes font suite à la condamnation du fondateur de FTX pour fraude, ce qui jette une ombre sur le secteur des crypto-monnaies. Les défis juridiques pour Binance ne se limitent pas au DOJ ; la Securities and Exchange Commission (SEC) a également intenté une action en justice accusant la bourse et Zhao d’avoir mal géré les fonds des clients et d’avoir commis des violations de la législation sur les valeurs mobilières en juin 2023. Plus tôt dans l’année, en mars 2023, la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) a accusé Binance d’infractions continues à la réglementation sur les produits dérivés.
En réponse à ces pressions juridiques, il est de plus en plus probable que Binance doive changer de direction. La branche américaine de la société a déjà subi d’importantes réductions d’effectifs après avoir perdu un soutien bancaire essentiel, ce qui a entraîné une suspension des dépôts et des retraits en USD en raison de la rupture des relations bancaires.
Le ministère de la justice envisage un accord de poursuite différée comme solution potentielle, qui exigerait de Binance qu’elle reconnaisse ses torts et paie des amendes substantielles tout en se soumettant à un contrôle de conformité. Cette approche vise à permettre à la bourse de continuer à fonctionner sans perturber le marché. Une décision à ce sujet pourrait être prise d’ici la fin du mois de novembre.
En outre, un règlement pourrait imposer des pénalités et des protocoles de connaissance du client (KYC) plus stricts à Binance afin de dissuader les cybercriminels d’utiliser la plateforme pour des transferts de fonds illégaux. Ces informations proviennent d’une enquête de trois ans menée par l’IRS et la CFTC sur les pratiques de Binance en matière de lutte contre le blanchiment d’argent, qui s’est achevée aujourd’hui.
Changpeng Zhao a notamment travaillé pour Bloomberg de 2002 à 2005 avant de fonder Binance, qui est devenue l’une des plus grandes bourses de crypto-monnaies au monde en termes de volume d’échanges. Au fur et à mesure de l’évolution de la situation, tous les regards se porteront sur la manière dont Binance s’y prendra pour surmonter ces difficultés juridiques complexes et sur l’impact que cela aura sur ses activités futures. Bien qu’elle soit exposée à des accusations criminelles américaines, CZ est basée aux Émirats arabes unis, où il n’existe pas de traité d’extradition avec les États-Unis.